Concert d’UFO du 1er mai 2010 (Charleroi)



Il y a plusieurs mois, je faisais l’apologie d’UFO, groupe de HardRock anglais des 70’s à aujourd’hui ayant influencé bon nombre de groupes à leur tour. Plus j’écoute ce groupe plus j’aime. Je me dis aussi que ce n’est pas demain la veille que j’aurai l’occasion de les voir sur scène. Et pourtant, un matin alors que je me préparais à aller bosser, j’entends une pub sur Classic 21 (Radio Rock, Belge) annonçant un concert d’UFO à Charleroi, à 120km de chez moi. Joie !! J’ai bondi sur mon pc pour réserver 2 places.



Le 1er mai 2010, j’étais donc debout devant la scène, impatient de voir mon groupe préféré du moment débarquer et enflammer la salle. Il faut dire que le groupe s’est fait attendre car ce n’est pas une mais deux premières parties qui ont précédé le concert d’UFO !


La salle : extra
Le colliseum de Charleroi après avoir été une salle de spectacle, une salle de cinéma, puis une discothèque, a réouvert ses portes en 2005 pour accueillir des concerts. Un rez-de-chaussée et les deux étages supérieurs un balcon surplombe la salle. De quoi admirer le spectacle sous tous les angles. Le site du Coliseum de Charleroi

La salle se remplira petit à petit durant la première partie, accueillant un public de 7 à 77 ans. UFO a déjà traversé 40 décénies. Ils ont toujours leurs fans de la première heure, mais de nouveaux aussi ! (j’en fais partie). On est assez nombreux à assister à ce concert, mais pourtant ça ne se bouscule pas. J’arrive même à me coller à la scène pour shooter quelques photos rapprochée avec mon objectif 50mm.


Première partie : Hush. Du bon, et du moins bon…
En toute première partie, la scène était au groupe local « Hush », aux influences Rock-Métal.
Mon avis pourra paraître dur, mais je suis là pour donner mes impressions.
Au niveau instrumental, la formation est bien en place, de bons riffs sortent des amplis.
Oh, un instant, mais où est la batterie ? Le groupe joue sur une bande son, et projette une vidéo sur une toile. Pourquoi pas, si ça apporte une dimension nouvelle. Malheureusement non, la bande son semble être là pour combler le manque d’un batteur dans la formation.

Hush


N’exagérons pas, jusque là, la première partie est dira-t-on honnête, mais le chanteur, à la technique de chant assez banale et à la gestuelle étrange, ne permettra pas de faire décoller l’ambiance. Hush, n’est pas le groupe dont on se souviendra en sortant du concert. Attention cela-dit on gardera en tête que Hush est un petit groupe Local, et que les deux groupes suivants, Voodoo Six et surtout UFO sont des groupes internationaux d’une toute autre trempe.


Seconde partie: Voodoo SixAprès 1H15 de Hush, le matériel est rapidement déplacé pour faire place au groupe suivant Voodoo Six. Je ne connaissais pas ce groupe de Rock Anglais avant ce concert:
Le MySpace de Voodoo Six

Voodoo Six


Dès les premiers riffs j’en ai pris plein les oreilles et plein les yeux. Volume élevé (trop ?), des musiciens courent partout, posent le pied sur l’enceinte de retour, pour mieux se pencher sur son public.
Tous les membres du groupe occupent bien la scène (Même le batteur, c’est assez rare pour le signaler).
Un vrai spectacle ! Si on m’avait dit que j’avais payé 25€ pour voir Voodoo Six seul, ça ne m’aurait pas choqué. Un instant… non ! Il y a UFO après ça !

J’ai retenu deux excellents titres de Voodoo Six, tous deux titrés de leur dernier EP (A little something for you):

  • – Something For You
  • – Take the Blame

Je ne résiste pas à l’envie de vous faire partager cette découverte avec une vidéo prise par un spectateur lors de la première partie d’un autre concert de la tournée.


Voodoo six: Something for you

UFO:
UFO ouvre le bal avec un Let It Roll qui balance bien. L’ambiance est là dès l’ouverture. Il faut dire que Voodoo Six avait bien préparé le terrain. Les plus grands fans sont collés au 1er rang, assez facilement accessible. Par curiosité, avant de me rendre au concert, j’ai visité plusieurs sites / forums pour me faire une idée de la setlist.
J’en étais pas très loin. Voici la setlist du concert (je ne suis pas certain que tout soit dans l’ordre).

  • Let It Roll
  • Mother Mary
  • Saving Me
  • Out In The Street
  • Stop Breaking Down
  • Hell Driver
  • Cherry
  • Daylight
  • Only you Can rock Me
  • Love to Love
  • Ain’t No Baby
  • This Kids
  • Too Hot To Handle
  • Lights Out
  • Rock Bottom
  • Doctor Doctor

Les morceaux s’enchainent, Phil Mogg prend une feuille dans la main entre 2 morceaux et dit : »C’est la setlist de ce soir. Je n’ai pas de mémoire, alors je le garde sous les yeux… j’ai déjà du mal à retenir les paroles… ».
Bien que cela tienne de la blague, il faut dire qu’avec plus de 10 albums étallés sur 40 ans, dont un tout récent l’an dernier: The visitor (représenté avec Saving Me, Hell Driver, Stop Breaking down), il y a de quoi se perdre.



A la basse Barry Sparks assure avec une aisance incroyable. Il faut dire que ce bassiste, remplaçant de Pete Way (malade du foie), a été fortement influencé par UFO et a même participé à 4 albums de Michael Schenker Group. Il est donc bien à sa place.

Le discret Paul Raymond, membre le plus agé du groupe (né en 1945), au clavier et à la guitare nous aura surtour gratiffié de belles nappes de synthé sur Love to Love et Out in the street.

Le duo Vinnie Moore et Phil Mogg fonctionne à merveille.
Vinnie Moore est surtout connu pour être un excellent shredder, mais il nous a prouvé qu’il savait aussi jouer en finesse, avec un énorme feeling, qui colle parfaitement avec la voix hard-blues du chanteur sexagénaire.
Il n’arrêtera pas de jouer avec le public, tout comme Barry Sparks (une fan au premier rang aura même pu faire gratter un accord en touchant les cordes de la Vinnie Moore Dean Signature).


On sent clairement la patte de Vinnie Moore sur les derniers albums d’UFO et on peut dire que The Visitor est un véritable accomplissement dans la rencontre de Vinnie Moore et d’UFO.
The Visitor est certainement le meilleur album d’UFO de ces dernières années, et la tournée semble à la hauteur.
J’ai en tous cas été comblé, et les personnes qui m’ont accompangé aussi.


Quelques jours plus tôt, à Edimbourg :

Too hot to handle

Out here in the street

2 Commentaires

  1. j'y était c'était comme en 79 à liege mais sans le grand michael schenker mon band preferer strangers in the night merci mr phil mog

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